Tolkien

Ekwo le Magicien Bleu des LOTR arriva dans la salle de discussion impériale. Elle regarda tout autour d'elle. Il y avait des gens mais un silence de mort planait : personne ne soufflait mot.
Sa longue cape bleue froufroutant, elle alla s'assoir près de la cheminée, et prenant une petite Harpe, elle commença a en jouer. Puis elle accompagna la musique de sa voix. Il s'agissait d'un chant très ancien, un chant appris de Sir Tolkien lui-même.
Quand elle eut terminé, elle demanda à la cantonnade :

"Que connaissez vous des recueils de Messire Tolkien par ici ?"

DarkSmoKe, encore emerveille par le chant d'Ekwo, lui répondit:
"Moi DarkSmoKe, du fond de ma memoire, je me rapelle de certains des chants de sir Tolkien, mais je n'eu que rarement le privilege d'en entendre chanter. Ces paroles ancestrales, chantees par les elfes, emerveillerent un temps les hommes, mais desormais ils ne sont present que dans bien peu de coeurs. Un jour peut-être reverront nous les temps du second age et du tiers age, où ces chants resonnaient dans les forets. Mais je ne crois plus en ce monde. Néanmoins je vous remercie Ekwo d'avoir ravive ma memoire, et avoir fait renaitre un court instant l'espoir d'un monde meilleur."

Et DarkSmoke se rassit a la droite de l'empereur, l'assistance etait calme et meditait ses paroles qu'elle jugeait empreinte de sagesse et de clairvoyance.

Valarion, l'Empereur tout puissant du non moins puisant Empire des Valars Rhizomien, ne put s'empêcher de verser une larme lorsque la douce voix de la divine Erkwo répandit dans la Salle de Discussion Impériale les merveilleux chants des temps d'antan ... Mais il ne parut pas gêné de cette larme, car d'autres suivirent ... A la fin de la chanson, , Il prit la parole, juste après son fidèle DarkSmoke :

"Ainsi donc, même au courant du 4e Âge, Celui des Hommes, il existe encore des Erudits versés dans l'art du chant et sans doute de la magie ... êtes-Vous des Descandants des Nobles Istaris ? Ne Vous étonnez pas de cette question, car je connais énormément de choses sur ce qui se passa lors du Tiers Âge, et ce car ma Bibliothèque personnelle est remplie des Ecrits du Saint Maître, Tolkien. Je ne prétends pas tout connaître à son sujet, ce serait ridicule, mais J'en connais déjà beaucoup, et mon savoir s'étoffe de jour en jour grâce à des conversations avec quelques personnes érudites en cet art Tolkiennien ... Sachez que j'éprouve pour vous, et pour votre Alliance, un respect immodéré, et que je Vous propose d'ailleurs un Pacte d'Entraide ... Je pense qu'une Alliance telle que la vôtre doit être préservée, car peut d'entre Nous savent encore qui est Tolkien ... Surout au sein des Hommes ordinaires ... je tenterai d'éduquer les quelques Valars qui n'en ont pas notion ... Dites moi quoi ... et, s'il Vous plaît, chantez nous encore quelques chansons de ces temps anciens, car c'est en ces temps que Je naquît, bien que j'ai vécu jusqu'à aujourd'hui ... "

et Valarion, sincèrement ému et le regard empreint de sagesse et de respect, se rassit, esprant que la divine Erkwo accèderait à son humble requête ...

Après l'intervention du Seigneur Darksmoke, Ekwo hocha pensivement de la tête, et eut un léger sourire.

"En effet, je tiens les paroles de Sir Tolkien, mais j'ai appris à chanter auprès des Elfes. Il est vrai que ces chants sont beaucoup oubliés, ou enfouis au plus profond des mémoires humaines. C'est parce qu'ils sont oubliés que ces temps sont passés. Il ne tient qu'à nous de raviver la flamme des souvenirs de ces âges. C'est un peu mon rôle, car je suis porteuse du savoir des temps anciens, mais c'est également le rôle de chacun, le rôle de transmettre ce savoir."

Elle se tut un instant, contemplant les flammes.

"L'Espoir. Pourquoi perdons-nous Espoir ? Rien n'est encore perdu puisque nous sommes encore là pour en discuter. En tout cas je suis heureuse de voir que certains d'entre vous se souviennent des temps anciens."

Dit Ekwo en souriant au Seigneur Darksmoke. Puis elle se tourna vers le Seigneur Valarion.

"Messire, je suis en effet descendante des Istari, moitié Maïa et moitié Elfe. Je suis prête à discuter avec vous de ces temps anciens autant qu'il vous plairas, même si il subsiste pour moi quelques zones obscures dans l'Histoire de la Terre du Milieu. Quant à d'autres pactes entre nos alliances, ils seront les bienvenus, mon Maïtre Gandalf est tout à fait pour, il aimerait beaucoup réunir les Alliance qui connaissent Maïtre Tolkien."

Puis elle reprit sa petite harpe, en pinca les cordes, et se mit à chanter de nouveau. Un chant elfique qui parlait d'espoir.

La Magicienne Bleue accompagna de sa harpe et de sa voix le chant du Seigneur JaH-RaSTa-MiMi jusqu'à la fin.

"Messire JaH-RaSTa-MiMi, je suis heureuse de voir que vous connaissez certaines de ces antiques chansons elfiques ! En connaitriez-vous d'autres ? SInon je tâcherai de vous rafraichir la mémoire de nouveau..."

Puis elle se tint prête à jouer n'importe quelle antique chanson des Elfes.

mitrandir entendi des mots d'elfiques chantés depuis derrière un monument, il s'approcha, mais personne n'étais présent.comme il lui arrivait parfois, il parla tout haut

"Sans doute le vent m'apporte-t-il lessonges d'une sage conversation, je vais me rendre a l'endroit d'ou vient le vent, peut-être les conteurs et chanteurs y parlent toujours"

il suivit ensuite le vent, ce qui le mena a cette magnifique place des Valars. Il n'y avait plus personne, mais il esperait qu'ils reviendraient. Aussi il alla s'assoir et s'inprégner de l'ambiance de ce lieu fort confortable.

Les chants et paroles des Valars emplissaient la salle d'une atmosphère mystique et sublime. Le Grand Prophète des Anciens, Duo Maxwells se rappella alors des temps anciens où les Ainurs et les Anciens dans Eä chantaient devant Ilùvatar pour Son plus grand bonheur et Sa gloire en était à chaque fois renforcée.

Alors, le Grand Prophète se leva lentement et prit une harpe elfique qui était dépossée sur un siège de la salle Valarienne et sa voix cristalline s'éleva sous le regard des autres Seigneurs qui était à ses côté de lui.

" Aimé – j’erre solitaire
Sous Laurelin mourant
de Cerin Amroth
Des niphredil dans ma main

O, Elessar, Elessar!
Vers où t’en es-tu allé?
Mes jours sont amers
Mes nuits sont sans fin et sans espoir

De longues années j’ai habité dans les palais de mon père, aimé
De longues années silencieusement et en secret
La guerre t’a arraché à moi
guerre et l’anneau du demi-homme
froid cercle du destin
Et avec lui tous les espoirs et les rêves

O, Elessar, Elessar!
Vers où t’en es-tu allé?
Mes jours sont amers
Mes nuits sont sans fin et sans espoir

Et dans les ténèbres rassemblées
quand tout espoir a disparu
un nouveau jour et de nouveaux rêves
Mais seulement pour un instant

Les oiseaux ne chantent plus en Lórien
les fleurs se sont fanées
Sous la Lune mourante
L’Hiver habite maintenant Cerin Amroth
Comme il habite dans mon cœur

Pas de bateau de la main de Círdan ne naviguera pour moi
toutes les routes sont maintenant penchées
Les Portes de l’Ouest sont pour toujours closes pour moi
parce que je suis abandonée
Et de ce Monde je mourrai

Donc, quel espoir est pour moi, aimé ?
Je ne peux pas te suivre
J’ai tenu l’espoir vivant pour notre amour
Mais je n’ai pas tenu d’espoir pour moi-même

O, Elessar, Elessar!
puisses-tu habiter de longues années
dans les Palais de Mandos
parce que mes jours sont amers
Et mes nuits sans fins "

L'antique chanson sortait de l'oubli quand le Grand Prophète.

" Ulúlië

ulúlië,
envinyanta i arda.

rossëo patië upústië,
ar nén lastanyë anurro,
i vista quanta wénwa,
quanta cuileva.

aurë síla terë lumbor,
linqui lassi mirilyar,
ar cénanyë laurëa cálanen
lóteli apalo.

ar sinta lúmen
nyérenya hautëa,
órenya séressë.

ulúlië... "

Et un autre hymne sortit de sa bouche.

" I Autalë


Autuvalvë et nórellon Rómenwa,
et mornë nórellon Atanion.
Autuvalvë ninqui ciryainen ,
Númenna, laitaina Valain,
Haltuvalvë eäri i lomar
Valinóre ar i Calacilya
Lembuvalvë aldar tenn’oio
Ar nimbi Endorwa.

Man tuluva apalestalëlva ?
Si man linduva Eldaron lindali ?

Eldar ! Lúmelvar etélier
Ar lúmi Atanion yesetyëar.
Onóronyar, tellë cundor oïalë nolwëo
A lelyal Valinórenna,
yassë úqua telya ar úqua ná hehtaina !
Irë lamuva i romba Eldarin hrestassë,
Indonya linduva alassenen !

Lestalelva ná metta lúmëo
Ma nan ná anwa metta?

Man tuluva apalestalëlva ?
Si man linduva Eldaron lindali ? "

Et enfin il se tut et la salle redevint silencieuse.

La Magicienne Bleue des LOTR revenait dans les salles valariennes, lorsqu'elle entendit un son de harpe et un chant. Un chant du type de ceux qu'elle connaissait. Quelqu'un ici interpretait des chants elfiques. Elle entra alors dans la salle et vit Duo Maxwell qui chantait tout en jourant de sa harpe. Elle sourit, et écouta sagement jusqu'à la fin.

Cela fait plaisir d'entendre de telle chansons.

Puis elle egrena quelques notes de sa propre petite harpe :

A Elbereth, Gilthoniel
silivren penna miriel
O menel aglar elanath !
Na-chaered palan-diriel
O galadhremmin ennorath
Fanuilos, le linnathon
nef aear, si nef aearon !

Ecoutant d'une oreille attentive la chanson de la Magicienne Bleue, le Grand Prophète se sentit léger mais eut un doute. La Magicienne Bleue savait-elle le sens des mots qu'elle avait pronocés ? Surement, et même oui. Mais savait-elle la signification de cette chanson aux yeux des Anciens ? Il en doutait ...

Mais pour calmer son esprit et son âme, il voulu se remettre à chanter dès que la Magicienne Bleue aurait finit. Mais, lorsque qu'il prit la harpe pour chanter de nouveau, de sombres mots furent murmurés dans son esprit.

" Neledh Gorvath 'nin Ellerain no i menel,
Odo'ni Nauhirath ne rynd gonui in,
Neder'ni Fir Firib beraid fired,
Er am Morchir ned morn-orchamm din
Ne Dor e-Mordor ias i-Nduath caedar.
Er-chorf hain torthad bain, Er-chorf hain hired,
Er-chorf hain toged bain a din fuin hain nuded
Ne Dor e-Mordor ias i-Nduath caedar. "

Dans la langue des humains il se souvint du sens de ces mots maudits à jamais.

" Trois furent donnes aux Rois Elfes sous le ciel,
Sept aux Seigneurs Nains dans leurs demeures de pierre,
Neuf aux Hommes mortels destinés au trépas
Et un pour le Seigneur des ténèbres sur son sombre trône
En pays du Mordor où s’étend les ombres,
Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver,
Un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.
En pays du Mordor où s’étend les ombres ... "

Le Grand Prophète s'écroula sur le marbre froid de la salle puis se releva et quitta la salle rapidement sous le regard des seigneurs incompréhensifs de son mal. Sa vieille blessure lors de la guerre contre Sauron et Morgoth se ravivait. C'était un mauvais signe ...

La Magicienne Bleue vit le Seigneur Despil sortir précipitemment de la Salle des Valars. Elle vit l'Ombre tomber dans l'âme de celui-ci, et prit la décision de le suivre hors de la salle.

"Messire Despil, lui dit-elle doucement. Quelle est cette Ombre sur votre esprit? Cela me rappelle de forts sombres choses... Je suis née peu de temps avant la chute le Laurelin et Telperion, j'ai passé toute ma vie à Valinor avant de venir ici, et une fois, j'ai vu Morgoth..." elle prononça ce nom de manière presque inaudible, tant était malfaisante même la mention de cet être vil..

"Or cette Ombre sur vous, je l'ai déjà rencontrée... Vous vous êtes déjà trouvé face à la présence de Morgoth, ou de Sauron son sbire ténébreux n'est ce pas ?"

Le Grand Prophète se tourna vers la Magicienne bleue et vit son regard bienveillant se poser sur lui. À cette vue, son esprit se calma mais sa chair lui faisait toujours mal.
Alors, il se redressa temps bien que mal, tout en essayant de dissimuler sa douleur, et dit à la Dame Ekwo.

" Il y a longtemps, Ilùvatar m'ordonna d'entrer en guerre contre Morgoth et je le fit. Lors de la Bataille de la Flamme Subite (HRP : lire le Silmarillon), mes armées, celles des noldors et des derniers nés fut anéantis par le feu des dragons et prit par surprise, la Garde Noire, ma Garde fut massacrée sous mes yeux.
Je me battit du mieux que je put mais j'était assaillit des tous les côtés.
Ma lame recontra orcs et hommes rénégats sans distiction mais un lache coup du Seigneur des Loups-Garous, Sauron, me fit vaciller et mon corps inerte fut emmener en Angband.
Là, je fut torturé par Morgoth et après milles années de souffrances, il me tua.
Mais ERU me prit sous son aile protectrice et me renvoya sur Arda.
Nombre de roi des elfes et des hommes furent mes amis mais je les vit tous mourrir les uns après les autres ...
Quant les armées de Valinor, conduite par Tulkas assaillirent Angband, je secondait ce dernier lors de l'assaut du trône de fer où se tenait Morgoth.
Tulkas me laissa l'honneur de coupé les jambes et les bras du Noir Ennemi.
Puis, avec l'aide d'Aulë, je passa le schaines autours des moignons de Morgoth et je lessa les Valars emmener le monstre dans la citadelle de Mandos d'où personne ne peut sortir. "

Toucha sa blessure il continua de parler.

" Et depuis les sombres jours de ma torture, je sent encore la lame des vampires s'enfonce dans ma chair.
Et pour me faire pardonner de ne point avoir chanter une chanson, je vait donc réparer ce mal.
Cette chanson est pour vous Dame Ekwo. "

Puis, il prit la harpe et commença à chanter la chanson du souvenir.

" Cette chanson chanson nous unis,
Loin du vent de Novembre.
Je t'aimerai toute ma vie,
loin du froid de Décembre.

Des images me reviennent,
comme un souvenir tendre.
Une ancienne ritournelle
Autrefois en Décembre.
Je me souvient, il mee semble,
Des jeux qu'on inventaient ensemble.
Je retrouve dans un sourire,
La flamme de mes souvenirs.

Je me souvient, il mee semble,
Des jeux qu'on inventaient ensemble.
Je retrouve dans un sourire,
La flamme de mes souvenirs.

Et au loin, un écho
Comme une brise sous la cendre.
Un murmure à mi-mots,
Que mon coeur veut comprendre.

Une ancienne ritournelle,
Loin du froid de Décembre. "

La voix du Grand Prophète résonnait dans la salle. Et après un baiser sur la main de la Magicienne Bleue, il partit pour Soulless, la Bibliothèque interdite.